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Plaisirs contre Bonheur!

Plaisirs contre Bonheur!

Plaisirs et Bonheur: tentative de définition.

Question idiote: à partir de quelle quantité de plaisir devient-on heureux, vit-on dans le Bonheur?

Cette question, en plus d’être idiote, ressemble à un sujet mal ficelé de l’épreuve de philosophie du Bac! Alors soit, puisqu’on se la pose, la question, retrouvons nos réflexes anciens et décomposons le sujet en autant de « sous-sujets » qu’il faut, afin de l’éclairer.
Or donc… définissons le Bonheur… et les plaisirs… comment les quantifier…? L’un est-il en rapport avec l’autre…? L’autre est-il la somme de l’un…? L’un est-il supérieur à l’autre…? Référons nous aux philosophes qui ont pensé le plaisir et le bonheur… cherchons au fond de nous les…

STOP!!!!!!!!

Nous nous sommes trompé de matière!

En réalité, si cette question était posée au Bac, elle le serait en Biologie.

Pourquoi?

Parce que Bonheur et plaisirs sont liés à des hormones.

Plaisirs et Bonheur: deux réalités physiologiques.

Pour le Bonheur, l’hormone est la sérotonine, qui est un neuro-transmetteur et dont la carence est responsable de la dépression.

Pour le plaisir, il s’agit de la dopamine, qui est aussi un neurotransmetteur, est liée au principe de récompense: je fais telle chose, j’obtiens ma dopamine et c’est cool!

La sérotonine est présente tout le temps. La dopamine est présente suite à une action, pour un temps limité.

Hormones et Société de Consommation.

D’aucuns évoquent notre époque comme l’époque du « zapping généralisé ». En cela, ils notent que les sollicitations sont multiples et rapides et qu’on n’approfondit pas, car on est à la rechercher de satisfaction immédiate, donc rapide, plurielles et ce, dans tous les domaines.

Notre vie est construite pour constamment rechercher le plaisir!

Nous voulons notre décharge de dopamine et la société de consommation nous satisfait largement, tout comme les nouvelles technologies, où l’information circule rapidement, toujours plus rapidement, pour satisfaire les individus sous forme de « flashs »… de dopamine.

Est-ce que cela nous rend heureux?

Le plaisir conduit-il au bonheur?

Ce n’est pas une vraie question, puisqu’elle est purement rhétorique. En effet, la réponse n’est pas une opinion, car elle est hormonale.

Traduite en termes physiologiques, on se demandera donc si l’afflux de dopamine dans l’organisme permet une abondance de sérotonine… Le plaisir conduit-il au bonheur?

La réponse est non!

Le plaisir est fugace et demande une augmentation progressive des doses pour obtenir les effets jusqu’alors obtenus.

Il y a accoutumance.

Or, cette accoutumance, physiologiquement, correspond à la destruction du système nerveux par la dopamine. Comme il y a moins de capteurs, on a besoin de plus de produit pour obtenir le même effet.

Or, la sérotonine, hormone du bonheur, est dans le système nerveux. Si le système nerveux est détruit par l’abus de dopamine, comme il peut être détruit par l’abus de cortisol, l’hormone du stress, il y a moins de sérotonine. Et s’il y a moins de sérotonine… l’état dépressif s’installe!

L’abus de plaisir, la surconsommation de sensations, l’overdose de dopamine nuit donc au bonheur.

C’est un peu un retour aux sagesses anciennes où frugalité, tempérance, mesure et pondération étaient les conditions du bonheur.

Le cas spécifique de l’alcool…

L’alcool est un cas à part. La consommation d’alcool entraîne de fait la production de dopamine. Mais elle fait pire: elle fait aussi produire de la sérotonine, donc l’hormone du bonheur!

L’alcool est donc un anti-dépresseur… a priori!

En réalité, c’est un poison, dans la mesure où l’organisme, est peu à peu tributaire de l’alcool pour produire la sérotonine, pourtant vitale pour lui. Vitale, puisqu’il s’agit d’un neuro-transmetteur et que sans neuro-transmetteur, le système nerveux ne fonctionne plus. L’alcoolique a donc besoin de boire, pour survivre car sinon, il n’a pas assez de sérotonine pour vivre. C’est cela qu’on appelle le « delirium tremens », où l’alcoolique, en manque, a le système nerveux qui flanche (hallucinations, vomissements, incontinence, tremblements…), jusqu’à en mourir!

On ne peut donc pas priver un alcoolique d’alcool sans suivi médical. Sinon, il meurt rapidement dès qu’il n’a plus assez de sérotonine pour faire fonctionner « frère le corps ».

On pourrait dire qu’il meurt du plaisir de boire (dopamine), qui l’a rendu malheureux (carence en sérotonine).

Et c’est exactement ce qu’on peut dire de la surconsommation de sensations: la recherche effrénée du plaisir nous rend malheureux et nous plonge dans la dépression.

Suit le lien avec une excellente vidéo de 2’30 où tout est expliqué!

Laurent Winter

Laurent Winter est Maître-Praticien en Hypnothérapie, Maître-Praticien en PNL formé par  l’Institut Psynapse. Son cursus a été prolongé par diverses spécialisations, comme le traitement des addictions (tabac, alcool…) et des phobies, le traitement du poids, la pause d’anneaux gastriques virtuels, l’hypnose symbolique et spirituelle. Membre de la National Guild of Hypnotists, il dispose d’une certification en psychopathologie clinique. Situé en Alsace, il vous reçoit dans son cabinet au Nord de Strasbourg

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