
PNL: performance de la thérapie
C’est une erreur de cantonner ce qui s’intitule « thérapies brèves » au domaine de la thérapie. C’est une erreur légitime, puisque le mot « thérapie » dit bien ce qu’il veut dire. En plus, l’expression « thérapies brèves » vient de ceux qui en sont à l’origine ! Ils avaient en effet pour objectif, dans le domaine de la psychothérapie, d’accomplir la performance de régler les problèmes de leurs patients en moins de 10 séances. Et parmi les thérapies brèves se trouve la Programmation Neuro Linguistique ou PNL.
La PNL est un domaine un peu obscur, même pour quelqu’un qui la pratique, parce que son nom n’est pas explicite… ou alors il l’est trop, et devient donc réducteur.
L’explicite dit : « la Programmation Neuro Linguistique permet d’agir sur les comportements au moyen du langage ».
Or… dès le départ, elle était déjà différente ! Richard Bandler et John Grinder, ses fondateurs, décident dans le domaine thérapeutique, de modéliser des méthodes qui fonctionnent. Ils s’intéressent donc à la façon dont certains thérapeutes de génie ( au départ, Milton Erickson, hypnothérapeute ; Fritz Perls, fondateur de la Gestalt-thérapie ; Virginia Satir, psychothérapeute familiale) travaillent.
La PNL, avant tout une méthode
Leur coup de génie à eux, c’est d’avoir compris que tout comportement peut être reproduit à partir du moment où il est découpé en séquences suffisamment petites pour être reproductibles. C’était le credo de John Grinder :
« Si tu m’apprends à faire ce que tu fais, alors je te dirai ce que tu fais » .
La PNL est donc au départ plus une technique de modélisation qu’un « moyen d’agir sur les comportements par le langage ». Ceci dit, par la suite, les techniques découvertes grâce à la « modélisation des génies » ont été incorporées à la PNL. Et il se trouve qu’effectivement, le langage y tient sa place, y compris le langage corporel.
PNL: de la thérapie à la performance
J’écrivais que c’était une erreur de cantonner les « thérapies brèves » au domaine de la thérapie, parce que si on se cantonnait au fait de diminuer ou de supprimer le « mal-être » (thérapie), on se priverait de facto des moyens extraordinaires d’aller « encore mieux » alors qu’on va déjà bien. Ce que je veux dire, c’est que la PNL, si elle peut servir d’instrument thérapeutique, peut aussi servir à améliorer ses performances.
Comment cela ?
Parce que les thérapies brèves en général et la PNL en particulier sont orientées « objectifs ». Elles visent donc un résultat quantifiable et du ressort du client.
Parce que la méthode de la thérapie (comprendre comment le sujet réussit à aller mal pour lui faire comprendre comment réussir à aller bien) est exportable à la performance (comprendre comment le sujet réussit à mal faire (mal mener une réunion, mal empêcher les conflits, mal parler en public, mal gérer ses priorités, procrastiner, stresser, mal jouer au golf…), pour lui faire comprendre comment réussir à très bien faire).
La méthode a fait ses preuves ! La preuve ?
Mais… je vous l’ai déjà donnée, cette preuve !
Lorsque les fondateurs de la PNL ont décidé de modéliser des thérapeutes de génie pour comprendre comment ils faisaient, afin de reproduire leurs succès, c’est ce qu’ils ont fait: comprendre comment réussir à très bien faire !
La PNL est donc un excellent outil thérapeutique, mais elle est aussi un excellent outil d’amélioration des performances ! CQFD!
Mais naturellement, vous n’êtes pas obligés d’essayer !
Laurent Winter est Maître-Praticien en Hypnothérapie, Maître-Praticien en PNL formé par l’Institut Psynapse. Son cursus a été prolongé par diverses spécialisations, comme le traitement des addictions (tabac, alcool…) et des phobies, le traitement du poids, la pause d’anneaux gastriques virtuels, l’hypnose symbolique et spirituelle. Membre de la National Guild of Hypnotists, il dispose d’une certification en psychopathologie clinique. Situé en Alsace, il vous reçoit dans son cabinet au Nord de Strasbourg.